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Mon coeur dans le blender
16 décembre 2009

and our armor shines gold but no one's been sold

Je m'ennuie de mes partners in crime. Des nuits à ne pas dormir le long de la rivière. Être saoule de fatigue, m'endormir dans le parc après deux vodka-mandarine, tourner en rond pour m'étourdir.

Dimanche, j'aurais voulu être deux dans la tempête, juste qu'on se tienne au milieu des flocons, qui tombaient aussi fort que de la pluie, le temps d'être mouillés jusqu'aux os. Juste pour avoir une excuse pour rentrer et se mettre tout nus. Puis mettre nos pieds sur le calorifère en buvant un chocolat chaud. J'avais acheté du Camino samedi. Même de la cannelle. Mais j'étais toute seule dans la tempête, à attendre, comme une conne, à regarder les flocons danser et à ne pas réussir à les attraper avec ma langue. J'aurais voulu être deux dans la tempête pour attraper ta langue avec la mienne, pour enlever la neige de tes cheveux et fermer tes yeux avec mes pouces. Et mettre de la neige dans ton manteau.

À la place, j'ai fait ça toute seule. De la neige dans mon manteau.

Hier, je suis allée à la gare. Pour une fois, j'avais quelqu'un à récupérer, ça m'a fait tout drôle. De la voir, de la serrer dans mes bras. De réaliser combien elle me manquait, à 443 kilomètres de moi. Mon auto est tombée en panne. On a payé un taxi vingt-cinq piasses au lieu du CAA gratis, mais qui prenait deux heures. On a mangé de la poutine avec des hot-dogs. Pis on n'a pas assez dormi, alors j'étais un peu d'une humeur de cul au travail. Mais entre les quatre murs de mon cube en tapis, ça n'a pas changé grand chose.

Ce soir, j'ai encore compté les heures sur mes doigts et mes doigts pendant des heures. Ça passe les heures, au moins.

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